NorthCape4000
2023 sera l’année de la NorthCape4000. Une aventure qui m’envoie sillonner les routes d’Italie, de Suisse, de France, de Belgique, d’Allemagne, du Danemark, de Suède et évidemment de Norvège, point final de ce parcours hors-norme de 4 000 km.
Mon objectif ? 280 km par jour en moyenne, pour une fin de voyage prévue le 8 août au plus tard.
Distance
4 746.59 km
Durée
233:08:32 h
Dénivelé
35 205 m
Vitesse
20.36 km/h
Pour changer, départ sous le crachin et la grisaille ce matin. Une première crevaison intervient à Brême, puis nous prenons une douche monumentale, du genre qui pénètre toutes les couches de notre tenue.
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Nous partons plus tard ce matin et prévoyons une petite journée, pour récupérer de la veille. L’hôtel allemand est un labyrinthe immense dans lequel nous nous perdons pas mal avant de réussir à sortir. Nous vidons le buffet à volonté pour refaire nos forces.
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Le départ est glacial, 7° au bord de l’eau, tout le monde est bien couvert. La nuit à l’hôtel a été excellente, nous sommes en parfait état de fonctionnement.
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Départ chaotique, sous la pluie, le long du canal de l’Ourcq. La sortie de Paris est laborieuse, le vent souffle de face, je n’avance pas et je m’épuise. La campagne offre ensuite un triste spectacle, sous les gros nuages, les champs rasés de près sont bien ternes.
Après une pause commune à la boulangerie, un Belge me propose de prendre sa roue et nous faisons une bonne partie de l’étape ensemble.
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Du vent, du vent et encore du vent (et de la pluie) voilà le programme de cette longue journée. Le départ à 6h nous permet de prendre une belle avance, d’avaler les quelques bosses de la journée sans faiblir…
Malheureusement l’arrivée à Paris gâche la fête. Nationales, embouteillages, travaux, nous perdons un temps fou à essayer de progresser tant bien que mal dans la jungle urbaine.
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Le départ de Lausanne est douloureux, deux petits cols pour le petit-déjeuner.
Un vent fort nous ralentit mais notre petit groupe de fortune lutte vaillamment. Enfin la frontière, la maison.
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Départ 8h, des gourdes tombent, des pneus explosent, bref, nous sommes 300 cyclistes.
Je prends le groupe de tête qui me traîne à 30 de moyenne vers Aoste avant de me perdre.
La montée du col est un enfer. 30 kilomètres à 6 % de moyenne, le vélo chargé de 23 kilos, je sue et me fais beaucoup doubler, par tous ceux, peu chargés, qui dorment à l’hôtel, ou ceux juste plus aguerris que moi.
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La nuit fut bonne à l’abri du ventilateur. Un réveil tardif, mais pas trop, suivi de deux cafés à l’italienne - bien sûr -, plus tard, il est temps de faire de petites courses en prévision du lendemain.
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Des changements de plans de dernière minute ont provoqué un petit imprévu : je passe une journée complète supplémentaire à Turin sans autre objectif que d’attendre le fatidique coup d’envoi de l’aventure.
(Dés)Orientation
L’arrivée a eu lieu la veille, à 23h, un peu de retard, ce car. Évidemment, mon fournisseur de réseau me lâche : pas de données mobiles.
Après une grosse demi-heure à galérer dans les rues de la ville pas très endormie et enveloppée d’une chaleur humide à vous en décoller le papier peint, je trouve l’auberge, mes clefs, ma chambre.
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Père Castor, c’est quoi la NorthCape ?
Mon voyage autour du Royaume-Uni et de l’Irlande il y a tout juste un an m’a permis au moins une chose : prendre la mesure de ce que représentent 4 000 kilomètres à vélo. Fort de cette expérience, je m’inscris en décembre à la NorthCape4000 (NC4K), une aventure (pas une course) qui promet à ses participants un voyage hors du commun, de l’Italie à la Norvège.
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